Syndicat Démocratique de BAM النقابة الديمقراطية لبنك المغرب

REGLEMENTATION DE TRAVAIL

PROCEDURES INGRATES ET FORMALISME EXCESSIF

vendredi 28 octobre 2005 par SDBAM

REGLEMENTATION DE TRAVAIL : PROCEDURES INGRATES ET FORMALISME EXCESSIF

Tout travail d’élaboration des règles de droit devant être observée de manière générale et impersonnelle exige une présence d’esprit et une maîtrise du domaine réglementaire, car il y va du respect du droit et de la reconnaissance mutuelle des droits et obligations.

Enoncer ou édicter de manière irresponsable comme le font beaucoup de directions et de départements, des méthodes de travail incongrues risque de pervertir les fondements de l’accomplissement de soi dans les circuits d’industrialisation.

Le cas le plus édifiant est le fameux « règlement de la caisse » considéré comme la bible des faiseurs de droit.

L’application stricte de ce semblant de document de travail sous peine de sanction a été imposée et s’impose toujours à plusieurs générations d’officiers et de troupes (directeurs, caissiers et payeurs) jusqu à nos jours.

Son applicabilité relative est réelle vu le nombre important des amendements faisant état soit d’abrogations, soit de modifications, soit de réaménagement sans intérêt.

L’application quotidienne stricte de ce document de travail exigerait du personnel de la caisse une présence continue jusqu’à minuit ?!?!….

Le règlement de la caisse énonce des éléments de procédures très rébarbatives sans lien de cohérence , et une discontinuité dans le processus de traitement des opérations. Ce document n’édicte pas non plus des techniques de banques , il ne contient pas non plus les ABC d’opérations financières mais simplement des règles primaires d’enregistrement des documents .

La conception et l’élaboration des règles et méthodes de travail doit répondre à une exigence centrale sinon la plus décisive à savoir : énoncer et édicter des lois et règlement qui s’inspirent de la situation générale, de l’aspect et des caractéristiques qui pourraient identifier tel ou tel cas. Une norme juridique ou sociale est le résultat d’une interprétation aussi proche de la vérité quotidienne.

Le juriste doit inclure la diversité des lectures qui pourraient émaner de ceux à qui il incombe de l’appliquer, de telle sorte que les conditions de travail soient en harmonie avec la réglementation actuelle et future. Autrement dit, les contraintes de l’application de la réglementation en vigueur ne doit pas être déconnectée de la réalité du milieu où s’exercent l’effort physique et intellectuel.

Le système de connaissance d’un groupe social est ébranlé du moment où la réalité quotidienne avec ses constantes et ses variantes n’est pas prises en compte. En définitif, ce sont les conditions de travail qui doivent influencer l’élaboration de l’instruction ou du règlement.

La maîtrise des circuits d’exploitation implique l’existence d’une technicité de procédures et une panoplie de règles et de mesures correctrices pour éviter les situations anormales. Le risque et le coût sont deux variables inévitables. Les auditeurs doivent composer avec. S’ils seront à l’écoute, ils pourront tirer des leçons concluantes. Il se peut qu’un auditeur devienne audité, et le renversement de situation dans ce cas n’est pas en sa faveur.

Pas besoin d’être expert financier ou juridique pour venir à bout des chantiers structurants.

Tout système économique a ses imperfections, et c’est précisément ces imperfections qui sont à l’origine de la volonté d’innover et de parfaire, et ça serait une erreur si l’on imputerait la réussite des projets à des non initiés.

La réglementation des procédures sur laquelle repose l’activité des sièges est soit fragmentée soit muette et silencieuse sur d’innombrable questions. Si les responsables avaient vraiment la tête sur les épaules, ils auraient résolus les problèmes du manière simple et équitable.

Le travail d’unification et d’harmonisation soit concilier les aspirations et les volontés sociales des groupes avec les exigences techniques et informationnelles pour aboutir à des structures différentielles, développées, efficients et autonomes

Le bilan actuel, pour les sièges, malgré les initiatives de modernisation, reste très en deçà des attentes. Il n ‘ y a rien de changé pour les sièges, sauf sûr les perception de plus en plus négatives qui émises et reçus de part et d’autres. Ces sensation traduisent une réalité voilée. Les sièges ont toujours évolué et fonctionnent encore par oui dire. Les non dits sont très significatifs.

un auditeur fraîchement débarqué peut-il nous éclairer, à l’aide de son inséparable, PC portable sur cet état de fait hautement intéressant d’ailleurs.

Une analyse discriminante ou par défaut serait très utile pour identifier et apprécier le différentiel de potentiel qui existe entre les sièges eux mêmes et entre ces derniers et les services centraux de l’A.C.

Quelle sera la nature du risque dans ce cas ?!

Quelques notions stupides et sans fondement du règlement de la caisse validées par les têtes pensantes de la DRHFAS.

 Une des tares de ce règlement est la distinction entre guichet principal et guichet secondaire. La différence réside dans le fait que le 1er manipule un montant supérieur à 1 Million de Dh et le second un montant inférieur.  Comble de la légèreté et de l’ignorance : à la fin de chaque mois, la DRHFAS reçoit des états d’indemnité pour ceux qui ont occupé les guichets principaux et secondaires.

La gestion de la manipulation des fonds dans les sièges et DAR ASSIKAH doit être claire et sans ambiguïtés. Le manque de professionnalisme des responsables est flagrant.

 Un autre aspect très proches de celui qui précède est celui des conditions insalubres : La rétribution est insignifiante.

Il paraît que la DRHFAS n’éprouve aucun respect pour ceux qui travaillent dans ces condition. Les têtes pensantes de cette direction doivent réfléchir à allouer une indemnité conséquente. Les conditions insalubres existent aussi dans les guichets, alors pourquoi ce double exploit ou, cette double distinction. Il faudrait intégrer l’indemnité de guichet en tant que condition insalubre.

La DRHFAS ainsi que, celle du réseau doivent avoir peu d’égard pour ceux qui font le sale boulot. Un peu d’honnêteté et de considération ne feront pas de mal pour rehausser le moral.

 La gestion des compétences des sièges est loin des préoccupations des responsables du réseau et des RH à cause du réductionnisme flagrant à tous les niveaux.

La constations suivante sollicite plusieurs responsables :

o Certains cadres très compétents des sièges n’ont pas bénéficié de la mobilité concernant les gérants. Les nominations de certains directeurs de sièges est très partiale et équivoque. o Pourquoi ces mêmes cadres très compétents des sièges (autres que le gérants) n’ont jamais eu l’occasion de profiter des séminaires qui ont eu lieu à l’étranger, et ce malgré leurs candidatures par leurs directeurs ?. o Pourquoi cette disqualification ? qui sont les instigateurs de cet état de chose inqualifiable et injuste ?. o Beaucoup de responsables à la Banque doivent répondre de leurs incompétences et légèretés d’esprit. Ils doivent être mis en examen pour le favoritisme qu’ils ont instauré et les actions nuisibles à la communauté des employés

AL MINBAR « décembre 2005 »


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