Syndicat Démocratique de BAM النقابة الديمقراطية لبنك المغرب

L’ABSENCE D’APPROCHE

COHERENTE ET ADAPTEE

par SDBAM , syndicaliste

L’ABSENCE D’APPROCHE COHERENTE ET ADAPTEE

L’histoire très proche nous enseigne que les ex-directions de tutelle, à savoir la DICB, (Direction de l’Inspection et du Contrôle des Banques) la D. I. (Direction de l’Inspection), la DIAI (Direction de l’Inspection et de l’Audit Interne) la DSIAI (Direction des Siéges, de l’Inspection et de l’Audit Interne), se sont très largement impliquées dans la gestion inique et catastrophique des sièges.

Cette ou ces structures avaient main basse sur ces centres d’exploitation. Le destin de leur personnel en dépendait totalement avec la bénédiction de la Direction du Personnel et des Ressources Humaines.

Les conséquences de cet état de fait sont encore vivaces dans la situation actuelle. Ces entités sous tutelles dépendent totalement des services centraux à tel point que le personnel des sièges s’en trouve avili. Les cas d’arbitraire, d’abus et de discrimination étaient et sont flagrantes et courantes.

La responsabilité des décideurs de l’Inspection est clairement définie à cause du tort et des suspicions dont le personnel des sièges faisait l’objet.

Le schéma directeur des R.H. doit prendre en compte ces aspects et doit prévoir même pour l’employé lésé le droit à réparation du préjudice moral et matériel qui lui a été infligé à tort, à cause d’un conflit d’intérêt.

Les missions d’inspection étaient dénouées de tout objectif d’amélioration, d’optimisation et de normalisation des méthodes de travail. Au contraire, elles étaient perçues par le personnel comme des expéditions punitives.

Les injustices, les abus, l’arbitraire et le favoritisme ont plus d’intérêt pour les décideurs que l’élaboration de méthodes de travail, où les relations interprofessionnelles serait plus positives, saines et rentables.

Les différentes directions de l’inspection ont nourri et favorisé l’immobilisme intellectuel et instauré un formalisme infructueux et malsain. Elles sont relayées par d’autres entités.

Aucune référence aux performances et aux compétences individuelles n’animait l’esprit des décideurs. Qu’est-ce qui pourrait se tramer et se trame toujours dans les locaux centraux pour l’évaluation tronquée, très partielle et injuste des compétences de la banque ?

La situation relevait, et relève toujours, davantage d’une sorte de « règlement de la contrainte » que d’une réelle réglementation des procédures d’exploitation.

Malgré les nouvelles perceptions et les différentes approches méthodologiques actuelles des circuits d’exploitation, l’ensemble des sièges perpétue les traditions stériles mises en œuvre par l’inspection.

La proportion horriblement significative des candidats des sièges non admis dans les concours de passage de grade, traduit l’impression combien trompeuse et foncièrement négative des services centraux à leur égard.

AL MINBAR « décembre 2005 »


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